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Bases théoriques de la médecine chinoise

 

Pensée chinoise

Les principales philosophies qui imprègnent la médecine chinoise sont le taoïsme (en tant qu'approche et philosophie de la nature), le confucianisme (en tant que morale et politique), le mohisme (logique et désignation des noms), le légisme (pour les normes et la standardisation), et à partir du XIe siècle le néo-confucianisme (par synthèse ou réaction avec le taoïsme et le bouddhisme).

 

 

Philosophie de la nature

La médecine chinoise s'intègre dans une philosophie naturelle particulière au monde chinois. Cette philosophie chinoise s'ordonne autour de quelques notions principales :

  • Tao : voie ou processus ordonné et harmonieux de l'univers.

  • Qi : force, souffle animant les êtres et les choses, apparenté au pneuma grec et au prana hindou. (Ki en japonais)

  • Yin et Yang : symboles de la bipolarité (alternance et succession des contraire des choses).

  • Wuxing : cinq phases, qualités ou mouvements, emblématiques des mutations et changements de l'univers, ainsi que leurs interactions (selon un ordre de génération-production, et un ordre de domination-destruction).

Les phénomènes naturels ne sont presque jamais le résultat d'actions mécanique, selon des rapports de cause à effet. Il s'agit plutôt d'influx, d'écho, de résonance par influence à distance entre le monde (Ciel et Terre) et la société (Homme).

Le mot zhi signifie bon ordre naturel par opposition à luan désordre. Il veut dire aussi gouverner un pays, ou soigner une maladie. Il s'agit de fonder ses actions sur l'accord avec des cycles cosmiques, de façon à faire régner une harmonie spontanée. « Soigner selon les conceptions médicales chinoises, c'est tenir compte des carences et des excès » d'où la réputation de médecine de « prévention » pour la médecine chinoise, qui est plutôt une adaptation aux changements cycliques du monde (alternance de carences et d'excès).

La maladie

Les conceptions de la maladie en Chine ancienne se constituent en accumulation successive, la pensée chinoise ne procédant pas par exclusion de principe, mais par pluralisme (opportunité convenable). La maladie peut être comprise comme une pathologie du Qi, ou circulation du souffle, mal réparti, en état de plénitude ou de vide, d'obstruction, de stagnation ou de reflux... ou comme un déséquilibre Yin-Yang, une dysharmonie des cinq mouvements56.

Ces déséquilibres proviennent d'influences externes ou Qi climatiques (vent, froid et chaud, humidité et sècheresse, grande chaleur...) et de facteurs internes, sentiments ou émotions (joie et chagrin, peur et colère, désir et haine...).

La maladie peut être déséquilibre ou dysharmonie, comme liée à la présence d'un corps étranger ou d'un animalcule paraistaire, ou comme conséquence d'une mauvaise alimentation.

Les éléments de la médecine chinoise

La médecine chinoise s'appuie en pratique sur des éléments thérapeutiques primordiaux :

  • la pharmacopée chinoise comprenant la phytothérapie (plantes), les minéraux les substances animales voire humaines (ex. : le placenta). Le premier ouvrage de matière médicale est le Shennong bencao jing, le Classique de la matière médicale de Shennong, datant des alentours du début de notre ère. La phytothérapie chinoise contient des milliers de plantes, décoctions, poudres etc. Elles ont une action importante dans la médecine chinoise. Enfin, la pharmacopée rejoint souvent la cuisine chinoise avec l'usage des saveurs.

  • L'acupuncture et la moxibustion (combustion d'une herbe aidant à faire circuler l'énergie vitale, le qi).

  • La diététique.

  • Le massage traditionnel chinois, An Mo / Tui Na. Le Shiatsu, d'origine japonaise, y trouve sa source.

  • Le qi gong, ou Gymnastique chinoise, qui permet par une pratique régulière, d'équilibrer le qi, donc de prévenir les maladies. Accompagnée des autres éléments thérapeutiques, elle aide au soin du malade.

  • La gestion des émotions

(Source: extraits Wikipédia)

A RETENIR

 

Le Shiatsu seul peut apporter un bien être physique et mental favorisant un bon equilibre énergétique correspondant à la définition énergétique de la santé. Il ne constitue en aucun cas une médecine et de fait ne peut se substituer aux actes médicaux ou vétérinaires.

 

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